Monsieur
le Président,
Monsieur le Rapporteur,
Mesdames et messieurs les députés,
Après 10 ans de débats, de rapports et d'hésitations,
c'est avec la certitude que l'immobilisme et les fausses solutions seraient
désastreux pour notre pacte social que je présente devant vous
la première réforme globale de notre système de retraite
depuis l'après-guerre.
Cette réforme fait débat. Nos concitoyens éprouvent
une certaine appréhension devant le changement, même si au fond
d'eux-mêmes, ils sentent bien qu'il faut aller de l'avant.
La contestation actuelle est à l'image de la profondeur d'une réforme
qui est au cœur de nos pratiques sociales et économiques. Elle
est aussi à l'image du malaise qui saisit l'Etat qui, faute d'avoir
suffisamment évolué, conduit certains de ses agents à
ne plus percevoir la clarté et l'honneur de leur mission.
Mais cette crispation souligne aussi une double caractéristique nationale
:
celle du conflit qui s'exerce faute d'une véritable démocratie
sociale, avec la faiblesse historique de nos corps intermédiaires.
Cette situation n'est pas nouvelle ;
celle ensuite de la démission du politique devant la réforme
et devant la nécessité de dessiner l'avenir. L'Etat en est venu
à perdre son rôle de donneur de sens.
Le Ier tour de l'élection présidentielle a pourtant démontré
que nos concitoyens peuvent être plus sévères vis-à-vis
de l'impuissance publique qu'à l'égard de la volonté
politique.
La détermination et le sens de la responsabilité qui nous animent
sont d'autant plus essentiels qu'à travers la question des retraites,
c'est tout notre modèle social qui est défié.
Face à ce défi, l'action est un devoir !
Monsieur le Président,
Monsieur le Rapporteur,
Mesdames et messieurs les députés,
Après 10 ans de débats, de rapports et d'hésitations,
c'est avec la certitude que l'immobilisme et les fausses solutions seraient
désastreux pour notre pacte social que je présente devant vous
la première réforme globale de notre système de retraite
depuis l'après-guerre.
Cette réforme fait débat. Nos concitoyens éprouvent
une certaine appréhension devant le changement, même si au fond
d'eux-mêmes, ils sentent bien qu'il faut aller de l'avant.
La contestation actuelle est à l'image de la profondeur
d'une réforme qui est au cœur de nos pratiques sociales et économiques.
Elle est aussi à l'image du malaise qui saisit l'Etat qui, faute d'avoir
suffisamment évolué, conduit certains de ses agents à
ne plus percevoir la clarté et l'honneur de leur mission.
Mais cette crispation souligne aussi une double caractéristique
nationale :
celle du conflit qui s'exerce faute d'une véritable
démocratie sociale, avec la faiblesse historique de nos corps intermédiaires.
Cette situation n'est pas nouvelle ;
celle ensuite de la démission du politique devant la
réforme et devant la nécessité de dessiner l'avenir.
L'Etat en est venu à perdre son rôle de donneur de sens.
Le Ier tour de l'élection présidentielle a pourtant
démontré que nos concitoyens peuvent être plus sévères
vis-à-vis de l'impuissance publique qu'à l'égard de la
volonté politique.
La détermination et le sens de la responsabilité
qui nous animent sont d'autant plus essentiels qu'à travers la question
des retraites, c'est tout notre modèle social qui est défié.
Face à ce défi, l'action est un devoir !